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Nouvelle-Aquitaine

Une semaine en Loire-Atlantique : que voir autour de Guérande ?

Dernière mise à jour le 20 juillet 2023

Pour notre première semaine de vacances estivales, nous avons choisi de poser nos valises en Loire-Atlantique, à quelques kilomètres d’Assérac, et une vingtaine de Guérande. Comme nous étions en famille, avec les cousins et les cousines des enfants, pour certains encore assez jeunes, nous n’avons pas fait de grand road-trip à la découverte du coin. Nous sommes restés à plus ou moins une heure de notre logement, mais ça ne nous a pas empêché de faire de belles découvertes en Loire-Atlantique. Tout cela pour dire que vous ne trouverez pas dans cet article une liste exhaustive de tout ce qu’il y a à voir en Loire-Atlantique, mais plutôt une bonne description de ce qu’il faut voir et faire autour de Guérande. 

Résoudre les énigmes au château de Ranrouet

Nous sommes allés passer un début d’après-midi au château de Ranrouet, uniquement avec mon fils, pendant que les petits faisaient la sieste. Il s’agit d’une forteresse médiévale construite au XIIème siècle. Étant donné l’âge avancé du château, il ne faut pas s’attendre à découvrir un édifice intact. Ainsi, seules sont encore présentes les fortifications extérieures. Entouré d’une forêt, dans un cadre verdoyant, le château se découvre au fil des explications des différents livrets fournis à l’accueil. D’ailleurs, j’étais tellement chargée de documents en tous genres que j’ai oublié d’en rendre une partie, et que j’ai dû y retourner le lendemain pour redéposer ce que j’avais conservé. 

La visite peut être libre ou guidée, en fonction de vos préférences. Comme je le disais, des livrets sont fournis, dont un qui se présente sous forme de jeu. Le but est de trouver les lettres constituant un mot mystère, permettant de repartir avec le diplôme du château. 

Le château de Ranrouet fût donc une découverte ludique, où nous avons pris plaisir à explorer les différentes parties du château. Une exposition sur le thème des fables de la Fontaine s’y déroulait lors de notre visite, ce qui a considérablement permis à mon fils de passer un moment agréable. Des expositions et des animations s’y tiennent régulièrement, ainsi que des concerts, des campements médiévaux et des soirées dédiées à l’astronomie, de quoi remplir de vie ce château qui fut un temps abandonné. 

A noter aussi certaines visites à thème : château à vendre, faune et flore, ou encore la vie quotidienne au Moyen-Âge. Les jeudis matin, des visites pour les tout-petits (de 3 à 6 ans) conjuguent découverte du château et aventure fantastique.

Attention, le château n’est ouvert que d’avril à fin octobre. Il est fermé le reste de l’année. 

Admirer la baie de Pont-Mahé

La baie de Pont-Mahé est un site incontournable pour ramasser des coquillages. A marée basse, vous pourrez voir les pêcheurs à pied en pleine activité, à la recherche de moules, crevettes, couteux et palourdes. La baie est entrecoupée de 6 plages. Un des coins les plus connus est la baie des dames, à l’abri du vent, qui fait le bonheur des vacanciers avec son sable fin. Nous avons passé pas mal de temps du côté de Pen Bé, qui offre une magnifique vue sur la baie de Pont Mahé. Ses falaises de roche rappellent incontestablement la proximité avec la Bretagne.

Faire une randonnée à Pen-Bé

Pen-Bé, c’était la plage la plus proche de notre logement, et nous y sommes donc allés plusieurs fois. Au programme, château de sable sur la plage, baignade et coucher de soleil. 

Nous y avons aussi fait une belle balade, en empruntant une partie de la randonnée qui s’appelle « Le traict de Pen Bé », un peu longue avec des enfants puisqu’elle fait 23,3 km. Cette randonnée forme un circuit qui passe par Assérac pour rejoindre la Baie de Pont-Mahé. Elle permet de marcher ensuite le long du littoral jusqu’à la pointe de Pen-Bé puis la Pointe Noire. Après avoir fait un détour par les marais salants du bassin du Mès, la boucle rejoint son point de départ : Assérac. On alterne donc entre villages et bocages, littoral et marais salants, dunes et landes. 

La randonnée « Entre sel et terre », toujours dans le même coin, offre une version plus courte qui reste davantage le long du littoral. Il faut alors se garer au parking de la Fontaine Maria. D’ici débute la balade, où l’on aperçoit d’un côté le littoral et de l’autre de belles maisons aux styles et époques différentes. Les vues sur l’océan s’enchainent, à proximité de troupeaux de montons venus entretenir la lande. A marée basse, on peut y apercevoir les parcs à huitres et les bateaux plats typiques de l’ostréiculture. 

Le traict, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un bras de mer qui alimente les marais, découvert à marée basse.

Découvrir le charmant village de Kerhinet

Quel magnifique village que celui de Kerhinet ! C’est pour moi un incontournable à faire si vous séjournez à Guérande ou dans le coin. Il s’agit d’un hameau qui a été restauré par le parc naturel de Brière pour mettre en avant l’architecture briéronne et ses fameuses chaumières. Il faut dire que la Brière en compte 3 000, soit 60% de toutes celles existants en France. Dans les années 70, alors que le village était en ruine, une vaste campagne fut entamée pour redonner vie à 18 chaumières. Certaines servent aujourd’hui d’office de tourisme, de restaurants ou abritent des commerces mettant en valeur les produits made in Brière.

Entièrement piéton, on laisse sa voiture sur le parking à l’entrée du village, pour se balader tranquillement. C’est donc la sortie idéale à faire avec des enfants, qui peuvent circuler en toute liberté et apercevoir çà et là des animaux, comme des moutons qui entretiennent les champs. Les activités ne manquent pas en saison touristique, avec des démonstrations d’artisanat, des expositions et des spectacles. Tous les jeudis de juillet à mi-septembre, le marché du terroir rassemble les gourmands de la région.

Envie de prolonger la visite ? Empruntez le circuit des Ker, de Kerhinet à Bréca. D’une durée de 2h10, il vous mènera à la découverte des chaumières de la région ainsi que du port typique de Bréca.

Pénétrer dans le marais de Brière

La Brière, avec ses 70 km2, est le deuxième plus grand marais de France, derrière la Camargue. Territoire sauvage et protégé, avec la réserve naturelle régionale du marais, d’une superficie de 836 hectares, c’est ici que se nichent des cours d’eau, des prairies inondables, des roselières et des marais. Pour découvrir cette zone humide, recensée parmi les plus riches d’Europe au niveau biologique, rien ne vaut une balade à bord d’un chaland. Il s’agit du nom donné aux barques à fond plat. On prendra alors le temps de déambuler dans ce dédale de cours d’eau, pour apercevoir la faune locale. En tendant l’oreille, quand plus rien ne bouge et que le moteur du bateau est à l’arrêt, on pourra même entendre le chant des roseaux.

Pour notre balade, nous avons choisi de passer par faune brieronne, mais il existe une dizaine de prestataires dans le coin. Au programme de notre découverte du marais de Brière :  balade en chaland à l’aller, puis retour dans une calèche. Nous en avons profité pour apercevoir sur la fin de belles chaumières typiques. De quoi passer un moment calme et ludique avec les enfants. 

S’il vous reste un peu de temps, vous pouvez prolonger la visite jusqu’à Saint-Lyphard, pour admirer la vue sur le marais de Brière depuis son clocher. 

Se balader à la Pointe de Merquel

Rendez-vous cette fois-ci en face de Pen Bé, de l’autre côté du traict, pour découvrir la pointe de Merquel. Le départ de la balade se fait du port de Kercabellec, haut lieu de l’ostréiculture. Avant de rejoindre le littoral, les marais salants du bassin du Mès s’étendent à proximité. Avec un peu de chance, et en ouvrant l’œil, vous pourrez même admirer les différents spécimens d’oiseaux qui y trouvent refuge. On arrive ensuite à la pointe de Merquel, où se dresse son pharequi domine fièrement le littoral. Un superbe panorama s’offre alors sur l’océan. On pourra encore continuer la balade en longeant le rivage, jusqu’à arriver à la pointe de Toulru, puis celle de Beaulieu et enfin la pointe de la Croix. Le retour se fait cette fois en longeant les marais, et en pénétrant un peu plus dans la culture paludière. 

Passer une journée à Nantes

Nantes était un incontournable pour nous, en top position des visites que nous voulions faire. Nous en avons profité pour déposer Monsieur à la gare, qui devait rentrer à Paris. Nous y avons également retrouvé des amis qui habitaient dans le coin. C’était aussi une façon pour moi de revenir sur mes pas, puisque c’est ici que j’y ai fait mes études, et cela devait faire dix ans que je n’y avais pas mis les pieds…

Les machines de l’île à Nantes

Nous ne pouvions pas aller à Nantes sans faire découvrir aux enfants l’éléphant de Nantes, et les machines de l’île. Dès les premiers pas dans la grande galerie, un univers imaginaire s’est offert à nous. Un monde à mi-chemin entre l’imaginaire de Jules Verne, illustre personnage de Nantes et celui de la mécanique de Léonard de Vinci. Ici, les animaux prennent vie, non pas sous forme de chair et de sang, mais d’acier et de bois

L’éléphant donc, quel éléphant avec ses 12 mètres de haut et ses 48 tonnes ! Je peux comprendre qu’il a de quoi effrayer les plus petits (en tout cas, les nôtres n’étaient pas très rassurés). Heureusement que nous avions notre parapluie sous la main et qu’Eliott s’en est fait un bouclier. Il faut dire que le pachyderme est farceur, et aime cracher de l’eau à qui viendrait l’approcher de trop près. Un peu plus loin, nous avons testé le carrousel des mondes marins, un manège de 3 niveaux où les enfants, et les plus grands, peuvent prendre place sur un poisson, un crabe ou encore une raie manta. 

Nous n’avons pas eu le temps de visiter la galerie des machines, où l’on peut voir la fabrication des prochaines créatures, mais on l’a d’ores et déjà en tête pour une prochaine venue.

Pause crêpe au quartier Bouffay

Après ces découvertes, nous partons en direction du quartier Bouffay, où nous rejoignons nos amis. C’est déjà l’heure de déjeuner et notre choix se porte vers une crêperie du quartier. J’avoue ne pas me souvenir du nom du restaurant où nous avons déjeuné, mais, dans ce quartier, on n’aura que l’embarras du choix pour en trouver une. 

Bouffay est le quartier historique de la ville, tout droit venu du Moyen-Âge. C’est ainsi que l’on y verra de nombreuses maisons à colombages. Les noms des rues elles-mêmes – rue des échevins, de la Juiverie, des petites écuries – sont un hommage à cette époque. Ici, plusieurs artères sont encore pavées et le piéton est roi. Après une petite balade, nous traversons la cour des 50 otages pour continuer notre balade.

La place royale 

Après avoir longé les rues commerçantes, nous arrivons sur la place royale. Cet endroit a une atmosphère toute particulière, car c’est ici que se tiennent de nombreuses manifestations et rassemblements. Ce jour-là, des opposants aux vaccins à la Covid-19 y déblatéraient leurs récitals, dans une ambiance un peu loufoque – certains étaient revêtus d’une tenue d’apiculteur – mais pour le moins pacifique. En plein milieu de la place, trône un bateau échoué, œuvre éphémère installée dans le cadre du voyage à Nantes.

Le voyage à Nantes, c’est quoi ?
Tout au long de notre visite, nous avons pu admirer des œuvres installées dans la ville, dans le cadre du voyage à Nantes. Il s’agit d’un événement qui se tient tous les ans, où des œuvres sont installées dans la ville. Certaines sont restées au fil des ans, pour proposer un parcours permanent constitué d’une cinquantaine d’étapes. Une ligne verte tracée au sol permet de les suivre, tout en découvrant, ou redécouvrant des monuments du patrimoine de Nantes.
Place Royale à Nantes

Le passage Pommeraye

Un peu plus loin, rendez-vous au passage Pommeraye. Il s’agit de la galerie commerciale emblématique de Nantes. Ouvert au milieu du XIXème siècle, il abrite des commerces sur 3 niveaux. Son originalité est d’être construit sur un fort dénivelé de 10 mètres. Ainsi, il est possible d’entrer par le niveau le plus bas, et de ressortir dans la rue par l’étage le plus élevé. Le passage jouit d’une architecture toute en harmonie, avec une distribution autour de l’escalier central, sous un puits de lumière provenant de sa verrière.

Du théâtre Graslin à la cathédrale

Nous continuons ensuite notre chemin jusqu’au Théâtre Graslin, au cours Cambronne puis au Muséum d’Histoire Naturelle. Le temps avance et nous décidons de revenir sur nos pas en flânant dans les rues commerçantes. Après une petite trotte, nous arrivons devant la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, joyau de l’art gothique flamboyant. Elle renferme un trésor de l’histoire de France : le tombeau de François II et de Marguerite de Foix, qui furent les parents d’Anne de Bretagne. Attention : un incendie a considérablement endommagé la cathédrale en 2020. Elle n’est donc plus accessible au public le temps de sa réparation.

Le jardin des plantes

Avant-dernière étape de notre périple : le jardin des plantes. J’en garde un souvenir mémorable de lorsque j’habitais à Nantes. Alors étudiante, je réalisais des sondages pour arrondir mes fins de mois, et j’avais choisi d’interroger certaines personnes dans le jardin des plantes, après avoir passé une bonne partie de la journée à la gare. Malheur, j’ai interrogé ce jour-là la personne la plus aigrie au monde, qui m’a crié dessus puis est allée appeler le gardien pour me dire que je n’avais pas le droit de le faire… Heureusement, cette nouvelle balade dans le jardin des plantes m’a permis de me rabibocher avec ce lieu si agréable

Le château des ducs de Bretagne et tour Lu

Dernière étape : un petit arrêt par le château des ducs de Bretagne, en admirant la tour Lu au passage. Le château est une véritable forteresse médiévale, avec ses 500 mètres de chemin de ronde, ponctués de 7 tours. Enfin ça, c’est ce que l’on voit côté extérieur. En pénétrant dans l’enceinte du château, on découvre dans la cour une très belle demeure datant de la Renaissance. 

Bon à savoir : les douves, les remparts et la cour sont en accès libre. 

C’est ici que notre visite s’achève. Nous faisons nos adieux à nos amis et reprenons la voiture pour continuer notre visite de la Loire-Atlantique.

Nantes en une journée, faisable ou non ?
Vu tout ce qu’il y a à faire, une journée sur place n’est pas suffisante. Toutefois, nous avons pu avoir un bon aperçu. Je vous conseille d’y rester au moins deux jours, soit pour un week-end, soit plus longtemps, à combiner alors avec d’autres visites en Loire-Atlantique.

Faire une escapade à Guérande 

Guérande était une étape obligée de notre séjour. Coincée entre l’océan Atlantique d’un côté, le marais de Brière de l’autre, ainsi que les estuaires de la Vilaine et de la Loire, Guérande est une ville entourée d’eau. 

Situé à une vingtaine de minutes de notre logement, nous sommes arrivés assez tôt pour trouver une place dans un des parkings entourant la ville. Nous avons pénétré dans la cité intra-muros par la porte principale de la ville : la porte Saint-Michel, le monument emblématique de la ville. Symbole de la puissance et du prestige de la cité au Moyen-Âge, elle permettait de protéger l’entrée de Guérande et d’abriter le logis du capitaine. Construite vers 1450, elle fut ensuite utilisée comme prison, hôtel de Ville puis musée.

La porte Saint Michel faisait partie, avec les remparts fortifiés qui entourent la ville, du système défensif. Construits au XVème siècle, 1 300 mètres de courtines entourent encore Guérande, ponctués de 6 tours et 4 portes.

La rue principale par laquelle nous sommes arrivés était encore assez peu animée. N’hésitez pas ici, comme partout dans la ville, à lever les yeux pour découvrir des maisons de caractère, qui sont utilisées aujourd’hui comme commerces ou restaurants.

Un marché/brocante constitué de quelques stands se tenait sur la place principale. C’est aussi ici que se trouve la collégiale Saint-Aubin, construite aux XVème et XVIème siècles. En continuant sur la principale voie du centre-ville, nous arrivons à la Chapelle Notre-Dame-La-Blanche. Il s’agit du plus ancien édifice intra-muros.

Nous avons encore flâné jusqu’aux remparts, que nous avons longés encore une partie, pour revenir ensuite sur nos pas et retourner à notre voiture. 

Et prolonger par les marais salants de Guérande

Que serait Guérande sans ses célèbres marais salants ! Depuis des siècles, l’homme a façonné ces marais, transformant 2000 hectares répartis entre les marais salants de Guérande (les plus grands) et ceux du Mès. C’est ainsi qu’est né ce dédale où l’or blanc de la région se décline à l’infini. Sel fin, fleur de sel, sel aromatisé et gros sel constituent les souvenirs à ramener chez soi et/ou à offrir. Pour les découvrir, il suffit de prendre sa voiture et de déambuler à travers les marais. N’hésitez pas à vous garer, pour les admirer de plus près et, avec un peu de chance, d’assister au travail du paludier. Vous pourrez aussi y découvrir différents spécimens d’oiseaux qui y ont trouvé refuge.

Emprunter la route du le littoral, du Croisic au Pouliguen

Nous avons passé une après-midi à découvrir le littoral de cette partie nord-ouest de la Loire-Atlantique. Forcément, en aussi peu de temps nous n’avons pas eu le temps de tout voir et je vous conseille plutôt d’y consacrer une journée entière. D’ailleurs, nous avons triché, puisque nous avons fait cette partie en voiture. Pour les amateurs de randonnées, il existe une balade balisée entre Le Pouliguen et le Croisic. Comptez toutefois 5 heures pour 20 kilomètres pour y venir à bout. 

En partant du Pouliguen, rendez-vous au port, puis suivez les balises blanches et rouges du GR34. En 2h30 de temps, on arrive à Batz-sur-Mer, en découvrant au passage – notamment suivant la marée – des petites merveilles. La côte sauvage alterne en effet entre grottes, dont celle des Korrigans, la plus connue, criques et plages. De Batz-sur-mer, il faut encore compter 2h30 pour rejoindre la cité portuaire du Croisic, le long d’une belle côte de granit rose

Le Pouliguen 

Le Pouliguen est le point de départ de cette randonnée (ou d’ailleurs point d’arrivée, en fonction du sens que vous aurez choisi). Comme de nombreuses villes du coin, elle est née de l’essor des bains de mer et de l’arrivée du chemin de fer au XIXème siècle. On prendra le temps d’y flâner, dans le centre historique avec ses ruelles et ses grandes bâtisses, ainsi que le long du port.

Batz-sur-Mer

Batz-sur-Mer est un charmant petit village de pierre, figurant dans le classement des « petites cités de caractère ». C’est aussi une ville chargée d’histoire, intimement liée à celle de la production et du négoce du sel, dès le IXème siècle. Il faut dire que le bourg est composé pour moitié de marais salants. D’ailleurs, on y retrouvera dans certains quartiers et hameaux tout l’habitat typique des paludiers, avec ses maisons traditionnelles, ses ardoises et ses huisseries de couleur. Mais Batz-sur-mer, ce sont aussi de belles villas construites à la Belle Époque, grâce à l’influence du tourisme balnéaire. 

Bien que nous soyons ici toujours en Loire-Atlantique, impossible de faire abstraction de son appartenance originelle à la Bretagne, avec ses maisons et son église de granit. Inutile toutefois de relancer ce fameux débat sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Mais question historique, le département n’est seulement séparé de la Bretagne que depuis 1941…

N’hésitez pas à vous balader dans le village pour découvrir ces belles maisons et ce riche patrimoine. Pour une petite pause, c’est sur la plage du Port Saint-Michel, célèbre pour ses cabanes jaunes, qu’il faut aller. Enfin, l’église Saint-Guénolé et sa tour offrent un panorama à couper le souffle sur la presqu’ile de Guérande.

Le Croisic

Dernière étape : le Croisic. Rythmé par les océans, le Croisic est une cité portuaire, marquée par l’activité des pêcheurs et des plaisanciers. La balade le long du port, où l’on ressentira toute cette activité frémissante, est donc tout naturellement de mise.

Vous pourrez profiter de cette étape pour visiter l’Océarium du Croisic, un espace, comme son nom l’indique, dédié aux océans. Plus de 4 000 animaux s’y trouvent, des mers chaudes des Caraïbes aux côtes atlantiques en passant par les abysses du Pacifique.

Faire une halte à Pornichet…

Pornichet, station mondaine au XIXème siècle, garde de cette époque de nombreuses villas, de style Belle Époque. Se balader dans les rues de la station balnéaire, c’est donc remonter le temps pour admirer ce riche patrimoine. Côté littoral, des circuits permettent de se promener en bord de mer, longeant les plages, les criques et les falaises où se perdant un instant dans le bocage. On retrouve d’ailleurs ici le GR34, l’ancien sentier des douaniers, qui permet de rejoindre d’autres cités côtières comme Saint-Nazaire.

…Et à Saint- Nazaire

Saint-Nazaire, un peu plus loin, est connu pour ses chantiers navals. C’est en effet ici que furent construits les paquebots France, Normandie, Harmony of the Seas et Queen Mary 2. Des visites sont proposées pour découvrir où furent batis ces paquebots de légende. On y verra alors toutes les activités du chantier naval, et on pourra même apercevoir certains navires en cours de construction

Attention : il est obligatoire de réserver la visite des chantiers de l’Atlantique.

Autre possibilité de visite : le sous-marin Espadon, où cohabitaient 65 hommes lors d’excursions pouvant durer plusieurs semaines.

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3 commentaires

  • Gonsalphe

    Merci pour cet article très complet! J’envisage d’y aller cet été en mode dernière minute…à réfléchir! J’hésite avec le sud mais j’ai peu d’avoir trop chaud 🥵

  • Hélène

    Hello
    D’abord merci pour ton article, une préciseuse mine d’information pour visiter ce coin de Loire Atlantique.
    Je suis d’accord avec toi, une journée à Nantes ce n’est pas suffisant. Mais ca dépend de ce que tu aimes faire. Si tu n’es pas très musée, je pense qu’en deux jours on en a fait le tour.

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