Road trip de 10 jours dans le Finistère, que faire? Que voir ?

Dernière mise à jour le 6 janvier 2024

Pour nos vacances estivales, voulant fuir la chaleur, nous avons choisi de prendre la route direction l’ouest de la France et cette chère Bretagne. Plus de 10 ans que je n’y avais pas mis les pieds – sauf à considérer que la Loire-Atlantique est bretonne, mais ne relançons pas ici un débat houleux ! Nous avons donc passé une dizaine de jours dans le Finistère, principalement dans le sud du département où nous avions loué une maison pour une semaine. Nous sommes ensuite remontés le long du littoral pour passer deux jours à Douarnenez, puis trois à Brest, suivi d’une dernière nuit à Morlaix, avant de prendre le ferry pour l’Angleterre. Vous souhaitez aussi découvrir le Finistère ? Cet article est fait pour vous !

Balade à Pont l’Abbé

Première découverte bretonne : Pont l’Abbé. Il faut dire que s’y trouvait le seul magasin du coin ouvert un dimanche matin, et que nous y avons fait le plein pour attaquer notre semaine. Mais avant cela, il était impensable pour nous de ne pas nous y balader. Nous avons donc découvert une petite ville bretonne, son centre historique et son imposant château des Abbés du Pont. Il abrite aujourd’hui le musée Bigouden. Si vous avez du temps devant vous, n’hésitez pas à vous éloigner du centre pour rejoindre le chemin de halage. Ce parcours fait d’ailleurs partie du mythique GR34 « le sentier des douaniers ». Un circuit d’interprétation longe la rivière tout en faisant découvrir la richesse historique et ornithologiquedu site. 

Fermeture pour travaux : le château et le musée Bigouden sont actuellement fermés, et ce jusqu’au 31 décembre 2023. 

Détente sur la plage de Kermabec à Tréguennec

Pour notre premier jour dans le Finistère, nous avons été accueillis par un grand soleil (nous ne la savions pas encore, mais il n’a que rarement fait d’apparition les jours suivants). Direction donc la plage de Kermabec à Tréguennec. Il s’agit d’une longue plage de sable fin qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Située dans la Baie d’Audierne, elle garde en mémoire une partie de son passé avec la présence de blockhaus. Elle est également connue pour ses couchers de soleil et son spot de sports de glisse grâce à son orientation ouest.

D’ailleurs, si vous êtes fan de ce genre d’activité, n’hésitez pas à vous rendre à la pointe de la Torche. Il s’agit d’une presqu’île naturelle, battue par les vents, et très prisée des surfeurs. Les randonneurs pourront quant à eux y découvrir des sites mégalithiques. Ça ne vaut pas Stonehenge en Angleterre, mais vous pourrez tout de même y découvrir un tumulus surmonté d’un dolmen. 

Promenade à Penmarch

Penmarch est un haut lieu de la culture bretonne avec ses fêtes traditionnelles et ses coiffes « Poch Flak ». Nous y sommes allés nous balader plusieurs fois durant notre séjour. Il faut dire que c’était l’endroit parfait où aller pour assister à une tempête ! Eh oui, le soleil n’était guère au rendez-vous lors de notre première moitié de séjour, et nous avons vu les vagues se déchainer sur les rochers de Saint Guénolé, Saint-Gué pour les intimes. D’ailleurs, pour des questions de sécurité, une partie de la route était interdite à la balade. 

Par beau temps, on imagine facilement des animaux dans ses rochers aux formes mystérieuses. Les embruns, le vent et la pluie ont sculpté çà et là un rhinocéros, une tortue ou encore des oreilles de lapin. Un peu plus loin, c’est le phare d’Eckmühl qui se dresse fièrement. Il faut dire qu’il sécurise l’une des côtes les plus dangereuse de France, à cause des nombreux récifs qui s’y trouvent. 

Visite d’une distillerie

La pluie des premiers jours nous a poussés vers Quimper. En route, nous avons choisi de nous abriter en visitant une distillerie. Nous avions repéré la distillerie du Plessis, mais nous nous sommes finalement rabattus sur un autre endroit plus proche de notre logement. Direction donc la distillerie des Menhirs, qui propose des visites guidées pendant la période estivale. (En dehors de ces créneaux, la visite libre n’est pas possible). Nous sommes arrivés malheureusement un peu tard mais nous avons pu rejoindre une visite qui avait déjà commencé. Après la découverte des ateliers de fabrication, nous avons pu déguster les spécialités et repartir avec une caisse de bouteilles de cidre. 

Visite de Quimper

Nous avons ensuite repris la route pour Quimper, que nous avons visité sous un léger crachin breton, jusqu’à ce que des trombes d’eau s’abattent sur nous et nous obligent à nous abriter sous le parvis de la cathédrale, puis à retourner à la voiture. 

Nous avons toutefois eu le temps de nous balader à Quimper, pour découvrir cette ville classée d’art et d’histoire. Ne manquez pas d’y découvrir pour commencer ses maisons à colombages. Vestiges d’un autre temps, elles furent construites entre le XIVème siècle et le XIXème siècle.

La cathédrale Saint-Corentin, avec ses flèches culminant à plus de 75 mètres de haut, fait partie des incontournables de la ville. Elles encadrent la statue de Gradlon, roi légendaire de Bretagne et de Cornouaille. Non loin de là, passez prendre des forces dans la boutique « les Macarons de Philomène », une institution à Quimper !

N’hésitez pas à vous éloigner du centre pour rejoindre les remparts et découvrir le jardin de la Retraite, un véritable havre de paix, très bien entretenu. En chemin, vous pourrez vous arrêter dans une des crêperies de la place au Beurrepour un déjeuner bien mérité.

Enfin, que serait une visite de Quimper sans la découverte de la faïence qui y règne en maitre depuis plus de 300 ans. Rendez-vous au musée de la Faïence pour en savoir plus sur cette tradition industrielle et artisanale. Vous pourrez aussi visiter la Faïencerie Henriot-Quimper. Créée en 1690, elle est l’héritage d’un savoir-faire unique qui a vu naitre l’invention du fameux bol prénom. 

Tour de bateau entre Loctudy et l’Ile Tudy

Le temps n’étant pas encore des plus folichons, nous avons décidé, pour notre troisième jour sur place, de faire une sortie à proximité de notre location de vacances, à Loctudy et l’île Tudy. Nous nous sommes garés au port de plaisance de Loctudy, où nous nous sommes baladés, en attendant le passeur. Après quelques minutes, un beau bateau s’est approché pour nous embarquer et nous faire rejoindre l’autre rive, l’île Tudy, à moins de 5 minutes de là et pour la modique somme de 4 euros par adulte et 3 par enfant (aller-retour). 

Pittoresque village, le nom de l’île Tudy est aujourd’hui trompeur, puisqu’elle est devenue une presqu’ile au milieu du XIXème siècle. Ses petites maisons de pêcheurs en pierre, son phare, son église en granit et sa belle plage de sable blanc en font un endroit absolument ravissant. Après une belle balade, nous sommes revenus au niveau du port, où se concentre la majorité des restaurants. Toutefois, beaucoup affichaient déjà complets (un conseil : réservez votre table en arrivant directement à l’ile Tudy via le passeur). Nous avons trouvé refuge à L’estran, qui lui n’était pas complet. Légèrement plus cher que les autres restaurants de la place, nous y avons très bien mangé, avec de bons plats de la mer.

Découverte de la pêche à Guilvinec

Le Guilvinec est le premier port de pêche artisanale de France. Pour s’en rendre compte et s’imprégner de cette atmosphère si particulière, rien de tel que de se balader le long des quais, ou de mettre sonner son réveil pour venir à la criée de 5h30. Vous pouvez aussi visiter Haliotika, la Cité de la pêche. Au programme : 1h30 de parcours interactifs, des visites guidées de la criée mais aussi des activités en famille avec des ateliers culinaires ou des chasses au trésor. 

Excursion à Concarneau

Concarneau, cité médiévale entourée de remparts, fait partie des sites les plus visités de Bretagne. Il faut dire que l’endroit est plutôt original, avec cette ville-close de 350 mètres de long et de 100 mètres de large, encastrée dans ses fortifications, elles-mêmes encerclées d’eau. Ainsi, on n’y rentre et on n’y sort que par une seule porte, signalée par un beffroi et un cadran solaire. 

Comme souvent dans ce genre d’endroits touristiques, l’artère principale, la rue Vauban, est remplie de magasins de souvenirs. N’hésitez pas toutefois à lever les yeux pour découvrir de belles maisons. Il faut s’y éloigner pour trouver des coins plus tranquilles. Le tour des remparts, datant du XIVème siècle, est justement un bon moyen de prendre un peu de distance. On pourra y admirer le port, et ses nombreux bateaux de plaisance, ainsi que des bateaux de pêche au repos. Car Concarneau est un port de pêche actif : c’est le premier port thonier d’Europe et le troisième de poissons frais de France. 

Balade bucolique à Pont-Aven

Après Concarneau, nous prenons la route pour Pont-Aven, à une vingtaine de minutes de là. Connu pour ses célèbres galettes, un mélange de farine, d’œufs, de beurre et de sucre, avec des proportions très légères pour les deux derniers ingrédients… Les plus célèbres sont les Traou Mad, qui signifient « choses bonnes » en breton. Pour éliminer ces douceurs et brûler quelques calories, rien de tel que d’entreprendre une balade dans ce très beau village pittoresque, en commençant par les quelques ruelles qui bordent la rivière Aven. Elle confère au village un charme tout particulier, qui lui vaudra d’attirer au XIXème siècle une colonie de peintres. Conquis par le village, ils décident de s’y installer, donnant naissance à l’école de Pont-Aven, avec un certain Paul Gauguin comme chef de file. Aujourd’hui, la ville a su garder ses lettres de noblesse en matière artistique, et compte de nombreuses galeries d’art. 

Excursion à la pointe du Raz et dans la baie d’Audierne

La pointe du Raz est un véritable chef d’œuvre de la nature classé « Grand site de France ». Pour y accéder, un vaste parking a été aménagé à l’entrée (comptez 8 euros la place), puis quelques restaurants et boutiques permettent de se ravitailler. 

Plusieurs chemins mènent au point de vue, n’hésitez pas à prendre celui qui longe le rivage. Vous admirerez alors un océan sans fin. Puis, au fur et à mesure que vous avancerez, le panorama changera. Le phare de la Vieille et l’île de Sein se dévoilent. Continuez encore le chemin qui borde le littoral de la Baie des Trépassés, pour découvrir un coin plus sauvage, entre falaises et landes. 

Un conseil : il y a deux toilettes sur le site, n’hésitez pas à aller à celles les plus proches du parking. Elles sont nettement plus propres et ça change la vie !

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Audierne pour profiter de la baie, du soleil et de la plage. Un conseil : prenez la route du vent solaire, qui va de Penmarch à la Pointe du Raz. Surplombant l’océan, elle emprunte des petites routes peu fréquentées. Des balises sous forme d’éventail permettent de repérer le chemin qui n’est pas toujours évident. Vous ne regretterez pas la rallonge en temps et les quelques mauvaises routes que vous prendrez surement…

Virée à Locronan

Locronan mérite amplement son classement dans les plus beaux villages de France. Cité médiévale fondée au Xème siècle, le village recèle de recoins plus charmants les uns que les autres. Jean-Pierre Jeunet, qui y a tourné Un long dimanche de fiançailles et d’autres cinéastes avant lui, ont eux aussi été conquis par Locronan. 

L’artère principale débouche sur la place du village où trône majestueusement l’église Saint-Ronan. D’ici, prenez la rue qui monte pour admirer la vue sur le village, ses demeures en granit et ses toitures en ardoise. En revenant dans le village, n’hésitez pas à emprunter les quelques ruelles pour découvrir de belles demeures de caractère datant de la Renaissance. Certaines ont été reconverties en boutiques artisanales, en ateliers d’artistes ou en restaurants. Nous avons d’ailleurs choisi de nous arrêter pour déjeuner au restaurant l’Ar Maen Hir. Situé dans la rue principale, il est tenu par un ancien candidat de Top Chef, Thibaud Erard, malheureusement éliminé dès la première émission de la 9^ème saison. 

Week-end à Douarnenez

Quelle belle découverte que Douarnenez, où nous ne sommes restés que deux petits jours. D’ailleurs, la ville n’était à l’origine pas du tout dans le programme, car nous voulions aller plus loin, dans la presqu’ile de Crozon. Toutefois, n’y ayant pas trouvé de logement satisfaisant, nous nous sommes rabattus ici, pour ce qui s’est avéré une très belle surprise. 

Les ports de Douarnenez

Douarnenez ne manque pas de ports, puisqu’elle en compte pas moins de 3 : le port de plaisance, le port de pêche et le port musée !

Commençons par le plus connu, et le plus photogénique, le port de pêche historique : le Rosmeur. Rythmé depuis des centaines d’années par la mer, le port abritait jadis la flottille des chaloupes sardinières (près de 400). En pleine effervescence pendant l’âge d’or de la sardine, durant la seconde moitié du XIXème siècle, il a aujourd’hui laissé place aux bateaux de plaisance. Les bateaux de pêche sont situés dans le nouveau port un peu plus loin. Avec ses jolies maisons colorées, qui abritaient autrefois des familles de marins pêcheurs, le port du Rosmeur est devenu un lieu de flânerie où les voitures sont absentes, et où l’on vient boire un verre, manger en terrasse ou faire un tour de manège. 

Le second, le Port-Rhu, est le port-musée. On y compte une soixantaine de bateaux que l’on peut admirer depuis les quais. Certains peuvent même être visités, de la cale jusqu’au pont. Témoins d’un passé particulier, ils permettent aux visiteurs de plonger dans la vie du port, de la pêche en mer ou encore des voies maritimes. Cette visite du musée à flot est complétée par celle du musée à quai, situé dans une ancienne conserverie. N’hésitez pas à prolonger votre balade sur le Port-Rhu jusqu’à l’île Tristan, accessible à pied uniquement quand le coefficient des marées le permet.

Enfin, le dernier port est celui du Tréboul qui accueille des bateaux de plaisance.

Le site naturel des Plomarc’h

Le lendemain, nous nous sommes rendus au site naturel des Plomarc’h, l’endroit idéal pour se balader avec des enfants. Avec son espace jeu, sa ferme pédagogique, son potager à l’ancienne, valorisant le jardinage responsable et la permaculture, ses vestiges gallo-romains et ses lavoirs, il y a largement de quoi y passer une demi-journée. Les enfants ont été conquis par les chevaux, vaches, ânes, lapins, oies et chèvres, et moi par la vue sur le port du Rosmeur et le panorama sur la baie. Si vous cherchez un endroit où dormir, sachez que les pentys (maisons basses traditionnelles) ont été transformées en gite d’étape. Nous avons ensuite passé l’après-midi à plage des Sables Blancs. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on avait la sensation d’être sur la côte d’Azur en plein juillet (le soleil en moins), tant les places étaient chères.

De Douarnenez à Brest : le Faou et le belvédère de Rosnoën

Le Faou marque la porte d’entrée de la presqu’ile de Crozon, que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de découvrir. En réalité, il y avait tellement de belles choses à y voir, que je ne voulais pas n’y consacrer qu’une journée ou deux. Nous nous sommes tout de même arrêtés dans cette charmante ville du Faou, classée petite cité de caractère.

Autrefois grand port de cabotage dans la rade de Brest, la ville abrite des maisons à pans de bois recouvertes d’ardoise, de part et d’autre de l’église Saint-Sauveur datant du XVIème siècle. Mais ce qui nous a par-dessus tout séduit, ce sont ces collages urbains disséminés aux quatre coins de la ville. Ils mettent en valeur les anciennes coutumes vestimentaires et les habitants du Faou. 

Nous nous sommes également arrêtés sur la route au belvédère de Rosnoën. Ce léger détour nous a permis de découvrir un magnifique point de vue sur la vallée de l’Aulne et sur le méandre formé par la rivière. 

Brest

Plongée dans les entrailles de la mer à l’Océanopolis de Brest

Journée à la récré des 3 curés

C’est en découvrant par hasard un prospectus de la récré des 3 curés que notre fils s’est mis en tête qu’il fallait absolument y aller. Impossible pour nous de résister aux supplications quotidiennes : nous avons fini par céder. Et il faut dire que nous avons été agréablement surpris par le parc d’attraction. A taille humaine, il est parfaitement adapté aux enfants relativement en bas âge comme les nôtres (4 et 7 ans). Son gros avantage est d’être très complet et varié. A côté des manèges classiques (carrousel, petit bateau, avions, voitures…) se trouvent un espace de jeu intérieur, des trampolines, des structures gonflables, des espaces aquatiques et même un étang sur lequel on peut faire du pédalo. Le prix est raisonnable : 22 euros par adulte et 18,50 euros par enfant (gratuit pour les moins d’un mètre). Le temps d’attente à chaque attraction est limité et on ne passe pas notre journée à piétiner comme dans certains parcs d’attraction.

Détour par le phare du Petit Minou

Arrêt à Landerneau sur la route

Avant-dernière étape du road-trip dans le Finistère à Morlaix

Morlaix est une ville pour le moins originale, que l’on ne s’attend pas à trouver dans le Finistère. Son imposant viaduc en fait un incontournable en Bretagne. Imposant, le terme est faible pour décrire cet édifice de 62 mètres de haut, 292 de long, composé de 14 arches et de 9 arceaux. Destiné à accueillir la ligne de chemin de fer reliant Paris à Brest au niveau supérieur, il permet aux piétons de s’y balader au niveau inférieur, tout en appréciant la vue sur le port de plaisance et le centre historique. On le rejoint depuis la venelle – mot donné aux petites ruelles piétonnes et pavées de Morlaix – aux prêtres ou de la roche. Pléthores, ces venelles montent et descendent depuis les collines qui encerclent le centre-ville. N’hésitez pas à vous y promener pour découvrir de très belles maisons à pans de bois. Et si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de ces demeures, datant du début du XVIème siècle, rendez-vous à la maison à Pondalez, située 9 Grande Rue ainsi qu’à la maison dite de la Duchesse Anne, située rue du Mur. Ouvertes au public, on peut y admirer une architecture particulière, complétée d’un escalier à vis soutenant les passerelles, appelées ponts d’allé.

Roscoff, fin du road-trip dans le Finistère

C’est ici que notre voyage en Finistère et en Bretagne s’achève, et que notre séjour en Angleterre débute. Mais avant de partir chez nos voisins anglais et de prendre le ferry, nous nous sommes baladés dans la charmante ville de Roscoff. Cette cité de caractère conjugue tout ce qu’on aime en Bretagne : un port, un charmant littoral et de belles maisons en granit. Jouissant d’une certaine richesse due au commerce maritime, les maisons d’armateurs décorées avec soin se sont multipliées autour de l’église historique. On y retrouve l’esprit des négociants, des corsaires et des contrebandiers qui n’est pas sans rappeler Saint Malo. Plus tard, Roscoff devint le premier centre de thalassothérapie de France avec son ouverture en 1899. 

En face du centre historique se trouve l’île de Batz, où l’on peut accéder en 15 minutes via un bateau qui assure la traversée quotidiennement depuis le vieux port de Roscoff. Dépaysement assuré avec son patrimoine ainsi que sa faune et sa flore. Longue de seulement 3,5 kilomètres, elle compte environ 500 habitants qui y résident à l’année.

Enfin, n’hésitez pas à vous éloigner du centre-ville pour découvrir le jardin autour du rocher de Roch-Hievec où fleurissent 3 000 espèces de plantes subtropicales.