France,  Nouvelle-Aquitaine

Une semaine en vallée de la Dordogne : que faire ?

Dernière mise à jour le 4 septembre 2023

La vallée de la Dordogne, c’est un charmant coin de France situé à cheval sur les départements du Lot et de la Corrèze. Moins connu que le Périgord voisin, et de ce fait moins visité, il n’en demeure pas moins digne d’intérêt. Nous y avons passé une semaine de vacances en été, avant d’enchainer avec le Périgord Noir à une heure en voiture de là. Au programme de notre visite de la vallée de la Dordogne : petits villages classés parmi les plus beaux de France, Rocamadour et le gouffre de Padirac, deux incontournables, des châteaux et un chemin de fer centenaire. 

Les plus beaux villages de la vallée de la Dordogne

On adore visiter les beaux villages des quatre coins de France. D’ailleurs, à chaque fois que l’on va quelque part, on regarde toujours s’il y a des villages classés parmi les plus beaux de France vers notre lieu de villégiature ou sur le chemin. On n’a pas été déçu pendant ces vacances avec les beaux villages de la vallée de la Dordogne.

Carrenac

C’est ici que nous logions, dans une des chambres d’hôtes des Perluètes que je recommande vivement. Nous avions une chambre assez spacieuse avec terrasse privative, accès à la piscine, cuisine commune où nous pouvions nous préparer des repas et petit déjeuner (très copieux) compris.

Le village, qui a gardé son aspect médiéval, est vraiment mignon avec ses maisons en pierre et son château. Le must est de s’y promener le mardi, jour où se tient en été le marché des producteurs de la région, de 17h à 20h.

Quelques petits restaurants se trouvent sur la place mais il est conseillé de réserver à l’avance.

Collonges-la-Rouge

Collonges-la-Rouge, c’est le village que nous avons préféré pendant ces vacances. Et nous ne sommes pas les seuls à l’avoir apprécié tant il y avait du monde ! Heureusement, tout est prévu pour et le village possède un grand parking à l’entrée.

Pourquoi ce nom de Collonges-la-Rouge ? Tout simplement parce que la majorité des édifices sont en grès rouge. Celle que l’on surnomme « la cité aux 25 tours » regorge de beaux édifices comme la chapelle des Pénitents, l’église Saint-Pierre, la halle aux grains et aux vins ou la maison de la Sirène.

Turenne

A une dizaine de kilomètres de là se trouve le village de Turenne que nous avons aussi bien aimé. Moins « spectaculaire » que Collonges-la-rouge, il est aussi beaucoup moins envahi de touristes et ça, c’est assez agréable. En garant sa voiture à l’entrée du village on peut emprunter un itinéraire en 10 étapes qui nous conduit droit au château.

Autoire

Nous avons également visité Autoire. Le village en lui-même est certes joli mais ce n’est pas ce que j’ai préféré. En effet, en dehors du village se trouve une très belle cascade de 30 mètres de haut. En continuant la randonnée, on découvre le village d’Autoire vu d’en haut, au creux d’un cirque.

Loubressac

Pas loin de là se trouve Loubressac, un peu plus petit que les autres. De là, on peut admirer une vue panoramique sur la région.

Curemonte

Enfin, nous avons visité en vélo le village de Curemonte. Nous avons emprunté un chemin (assez difficile en vélo à certains endroits, surtout quand on traîne une carriole pour enfant derrière) qui nous permettait d’admirer le village depuis différents points de vue.

Beaulieu-sur-Dordogne

Nous avons découvert Beaulieu-sur-Dordogne par une belle après-midi d’été. Bien que la ville ne soit pas classée parmi les plus beaux villages de France, elle n’est pas dépourvue de charme. Située le long de la Dordogne, elle propose de nombreuses activités aquatiques. La ville est connue pour sa très belle abbatiale avec une magnifique sculpture du Christ au niveau du tympan (surface au-dessus du portail). En plus, elle possède un supermarché et une station-service, utiles pour se ravitailler quand on loge dans un petit village à proximité qui est en dépourvu (comme ce fut le cas pour nous à Carennac) !!! 

L’histoire de Beaulieu-sur-Dordogne

Beaulieu-sur-Dordogne est située au sud du département de la Corrèze. Selon la légende, dans les années 856-858, Rodolphe de Turenne (la famille de seigneurs locaux) décida, émerveillé par la beauté du village, d’y fonder une abbaye bénédictine. Les pèlerins y vinrent alors pour se recueillir, permettant au petit village de pêcheurs et d’éleveurs de se développer et à l’abbaye de s’enrichir rapidement. 

Aujourd’hui, la ville compte un peu plus de 1000 habitants et s’est spécialisée dans la production de fraises. Pour l’anecdote, une fête de la fraise se tient tous les 2ème dimanches de mai pendant laquelle une tarte aux fraises de 8 mètres de diamètre est cuisinée!

A voir à Beaulieu-sur-Dordogne

On ne manquera pas de visiter à Beaulieu-sur-Dordogne :

  • L’abbatiale Saint-Pierre, église de l’abbaye fondée par Rodolphe de Turenne qui fut ensuite reconstruite au XIIème siècle. Le trésor de l’abbatiale comprend notamment une Vierge à l’Enfant en argent du XIIème siècle. Son tympan (surface située au-dessus du portail) représente une sculpture du Christ ressuscité embrassant l’ensemble de l’humanité ;
  • La sacristie, ancienne salle capitulaire et autre vestige de l’abbaye bénédictine ;
  • Les anciens remparts de la cité médiévale que l’on peut voir depuis le boulevard Rodolphe de Turenne. La porte Sainte-Catherine débouche ensuite sur la rue du même nom. Elle abrite de nombreux anciens monuments : des maisons à pans de bois, à colombages, un ancien puits, la Tour Renaissance et la Tour Sainte-Catherine ;
  • La chapelle des Pénitents et son clocher-mur le long des quais. La chapelle fut construite au XIIème siècle et fut en partie détruite pendant la guerre de Cent Ans. En été, elle abrite des expositions temporaires. 

A faire à Beaulieu-sur-Dordogne

Après avoir fait le tour des visites de Beaulieu-sur-Dordogne, quoi de mieux que de profiter des joies de sa rivière. Au programme :

  • Tour de gabare, grande barque à fond plat. Elles descendaient au XVIIème jusqu’à Libourne pour livrer les chargements de bois. Elles remontaient ensuite chargées de sel et de denrées coloniales ;
  • Faire du canoë, du kayak, du radeau ou du paddle board à la base aquatique. Si vous préférez d’autres sports, il est aussi possible de faire de l’accrobranche ou du VTT.

A noter que le marché des producteurs se tient tous les lundis à partir de 17h.

Les châteaux de la vallée de la Dordogne

La vallée de la Dordogne est connue pour ses grottes, ses gouffres et ses petits villages de caractère. On y trouve aussi quelques beaux châteaux, pour certains assez bien conservés, pour d’autres un peu moins. Si vous souhaitez visiter les châteaux de la vallée de la Dordogne, ne manquez pas de vous arrêter au château de Castelnau-Bretenoux puis au château de Montal pour visiter deux châteaux complètements différents. Ainsi, le premier est purement médiéval en ce qu’il a été construit dans un but défensif. Le second n’a rien à voir puisqu’il date de la Renaissance et fut conçu pour l’habitation et non dans un but militaire. 

Le château de Castelnau-Bretenoux

A 25 kilomètres de Rocamadour, le château de Castelnau-Bretenoux se dresse fièrement du haut de son éperon rocheux dominant la vallée de la Dordogne.

Décrit par Mérimée comme constituant « un résumé des arts du Moyen-Age », le château fut le siège des Castelnau-de-Bretenoux, grande famille de barons de la région. Édifié à une place stratégique, le premier château qui y fut construit date de 1100. Au XIIIème siècle, la tour-résidence et le donjon, construits en pierre rouge et ocre furent ajoutés. Il subit encore des transformations au XVème et XVIème siècles pour s’adapter aux progrès de l’artillerie. Lors de la Révolution, il fut partiellement pillé et endommagé, avec notamment la destruction du pont-levis. Plus tard, en 1851, un incendie détruisit une grande partie des aménagements. Son sauvetage sera dû à Jean Mouliérat, ténor de l’opéra-comique. Il consacra une grande partie de sa richesse et de son temps à restaurer et à réaménager le château avant d’en faire don à l’état à sa mort. 

Le château de Montal

A l’inverse du château de Castelnau-Bretenoux, le château de Montal n’assura aucune fonction défensive au cours des siècles. Construit plus tardivement, à la Renaissance, il n’a donc rien d’une forteresse médiévale comme son château voisin. 

Deux ailes aux façades ornées de sculptures encadrent la tour d’honneur. Délaissé au cours des siècles, il doit son sauvetage à Maurice Fenaille, riche industriel. Il le racheta au début du XXème siècle, le restaura et l’orna d’une riche collection de meubles et de teintures. 

Les vestiges des châteaux de la vallée de la Dordogne

Parmi les châteaux dont il ne reste aujourd’hui malheureusement que des vestiges, se trouvent les remparts de l’ancien fort de Rocamadour que vous pourrez voir si vous visitez la citadelle de la foi.

Autre vestige : les tours de Merle, à la limite des départements de la Corrèze et du Cantal. Ils forment un ensemble de sept tours construites entre le XIème et le XVème siècle appartenant chacune à un seigneur différent. Non loin de là se trouvent les tours de Carbonnière, vestiges d’une forteresse féodale.

Rocamadour et le gouffre de Padirac, les incontournables de vallée de la Dordogne

Rocamadour et Padirac sont les deux incontournables de la région. D’ailleurs, ils ne sont distants que de 15 km et beaucoup de visiteurs font les deux dans la même journée. Comme on était dans le coin et qu’on avait du temps, on a choisi de prendre davantage notre temps.

Rocamadour, la citadelle de la foi

Visiter Rocamadour, c’est visiter la « citadelle de la foi », sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. On comprend vite, dès les premiers pas dans la ville, pourquoi elle attire 1,5 millions de visiteurs par an. Accrochée à la falaise, la ville compte deux monuments classés au patrimoine mondial de l’Unesco : la basilique Saint-Sauveur et la crypte de Saint-Amadour. Lieu de pèlerinage depuis 1000 ans, on y vient pour admirer la Vierge Noire, située dans une chapelle bâtie au creux de la roche. 

L’histoire de Rocamadour

Visiter Rocamadour c’est avant tout replonger dans l’histoire. En effet, la région est habitée depuis des millénaires, comme en témoignent les grottes ornées de peinture.

Au XIIème siècle, de nombreux miracles y furent reportés et Rocamadour commença alors à accueillir une foule hétéroclite de pèlerins venus de toute l’Europe, mêlant grands rois et souverains aux infirmes et aux malfaiteurs en quête d’expiation. Ils y venaient prier la Vierge Noire, vénérer le tombeau de Saint-Amadour ou faire une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. 

Les points d’intérêt de Rocamadour

Rocamadour a su conserver l’héritage du Moyen-Âge avec ses portes fortifiées et ses monuments religieux. On peut encore y voir son escalier monumental que les pèlerins gravissaient à genoux.

Une fois les marches montées, on arrive à l’esplanade des sanctuaires avec la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour, la chapelle Saint-Michel ainsi que la chapelle Notre-Dame où se trouve la Vierge Noire. Puis, on emprunte un chemin de croix pour rejoindre le palais des évêques de Tulle qui domine le site.

Points pratiques quand on visite Rocamadour

Rocamadour est découpée en « 3 niveaux » :  

  • 1er niveau avec la rue principale. Il s’agit de la rue de la Mercerie qui abrite des restaurants et des boutiques de souvenirs ;
  • 2ème niveau avec la cité religieuse ;
  • 3ème niveau avec le château.

Il est possible de prendre l’ascenseur pour aller :

  • De la ville à la cité religieuse (compter 3,10€ l’aller-retour, 2,10€ l’aller simple) ;
  • De la cité religieuse au château (compter 4€ l’aller-retour, 2,5€ l’aller simple).

Au même niveau que le château se situe le hameau de l’Hospitalet, où se trouvent les ruines de l’ancien hôpital et une chapelle.

Plusieurs parkings existent : au niveau du château, de l’Hospitalet ou de la vallée. Les deux premiers parkings sont situés au plus haut niveau, le dernier est au niveau le plus bas. Pour avoir le moins de marche à faire, mieux vaut se garer au niveau du château.

A l’inverse, les personnes qui aiment marcher peuvent faire un circuit qui va de la rue principale au sanctuaire puis au château. Le chemin emprunte ensuite la corniche où se situent de beaux belvédères pour rejoindre l’Hospitalet. Il redescend enfin à la cité médiévale par la voie royale. Il faudra alors prévoir environ deux heures pour le circuit (en comptant les visites et les arrêts photos). 

Padirac, dans les entrailles de la terre

Padirac est un haut-lieu de spéléologie et le premier site souterrain de France. Visiter le gouffre de Padirac, c’est remonter dans le temps et découvrir un paysage né il y plus de 10 000 ans. C’est aussi s’enfoncer dans les entrailles de la terre, dans un trou profond de 75 mètres et de 35 mètres de diamètre. On découvre alors une rivière que l’on traverse sur une barque pour arpenter les 2 km de galeries ouvertes au public (sur les 40 km explorées). 

Quelques chiffres sur le gouffre de Padirac

Quelques chiffres sur le gouffre de Padirac pour se rendre compte de la grandeur des lieux :

  • 75 mètres de profondeur ;
  • 35 mètres de diamètre ;
  • La rivière de Padirac coule au fond du gouffre, à près de 100 mètres sous terre ;
  • Plus de 40 kilomètres de galeries ont été explorées dont 2 kilomètres sont ouvertes au public. Tout le réseau n’a toutefois pas encore été exploré ;
  • Le gouffre figure dans la liste des cent plus longues cavités souterraines naturelles.

L’histoire du site de Padirac

La formation du gouffre de Padirac remonte à il y a quelques 10 000 ans quand le plafond de la grotte s’est écroulé. Connu de tous temps par les habitants de la région, ce n’est qu’en 1889 qu’il fut exploré par Edouard-Alfred Martel.

Objet d’histoires et de légendes en tout genre, on dit qu’il aurait été formé par le Diable d’un coup de talon pour défier Saint-Martin. S’il parvenait à franchir le trou, le Diable lui céderait les âmes des paysans sur le point d’être conduits en enfer. D’un bond, porté sa mule, Saint-Martin serait parvenu de l’autre côté et la Diable, vexé, aurait disparu au fin fond du gouffre.

On raconte aussi qu’un trésor aurait été enterré là par les Anglais à la fin de la guerre de cent ans.

Le déroulement de la visite

La visite commence par une descente, à pied ou en ascenseur, dans le gouffre. Puis, on s’enfonce dans la grotte jusqu’à un premier lac qui sert d’embarcadère. La balade se poursuit ensuite par une promenade en barque pendant 500 mètres, manœuvrée par un batelier, sur une rivière souterraine.

Ensuite, on visite le reste du gouffre ouvert au public, accompagné d’un guide, pendant une vingtaine de minutes. Tout au long de la visite sont présentes quelques curiosités naturelles comme une stalactite de plus de 60 mètres de haut, appelée la Grande Pendeloque, le Lac de Pluie, le Lac des Gours et sa succession de barrages naturels et la salle du Grand Dôme avec une hauteur de 94 mètres. On repart ensuite en barque en empruntant le premier chemin effectué en sens inverse. 

Il faut compter une heure et demie de visite. 

Quelques points pratiques

Le gouffre de Padirac est ouvert tous les jours de début mars à fin octobre. La visite coûte 12,5€ par personne. Il est conseillé de réserver les places à l’avance pour ne pas avoir à faire la queue pour acheter les billets. En période estivale, il peut y avoir jusqu’à deux heures d’attente entre le moment où l’on achète les billets et celui où l’on peut pénétrer dans le gouffre. Les tickets sont valables pour une heure précise et il faut faire une première queue pour pouvoir entrer. Une seconde queue se trouve en bas pour pouvoir embarquer dans le petit bateau.

Forcément, il y a moins de monde tôt le matin (de l’ouverture jusqu’à 10h30), puis les visiteurs se font plus nombreux. Si vous avez la possibilité, sachez aussi qu’il y a généralement moins de monde le vendredi et le samedi qui sont souvent les jours d’arrivée et/ou de départ.

La température dans le gouffre oscille aux alentours de 13°. Il faut donc prévoir des vêtements en conséquence (gilet et petite veste) et des chaussures adaptées car le sol peut être assez glissant.

En août, des visites nocturnes sont organisées. Appelées soirées « explorateurs », ils permettent de découvrir le site à la lumière des lanternes.

PS : désolée pour la qualité/quantité de photos mais il est interdit d’en prendre dans une grande partie de la grotte…

Martel, chemin de fer et balade dans le village

A l’origine, nous sommes allés à Martel pour prendre le chemin de fer du Haut-Quercy. Il s’agit d’une locomotive à vapeur qui emprunte un tracé historique : une portion de 13 km construite à la fin du XIXème siècle puis inexploitée depuis 1980. Ce n’est que 17 ans plus tard qu’elle reprit du service pour faire découvrir aux visiteurs une partie de la vallée de la Dordogne. Etant donné que nous sommes arrivés trop tard pour prendre le train du début d’après-midi de 14h30, nous en avons profité pour visiter Martel. On y a découvert une jolie ville aux allures médiévales avec des ruelles sinueuses et de belles maisons à pans de bois.

Visiter Martel

Martel, surnommée la ville aux 7 tours, est une jolie ville médiévale dans le Lot. Au détour de petites ruelles sinueuses, on découvrira des maisons à pans de bois construites par de riches marchands. Une attraction y vaut le détour : le chemin de fer du Haut Quercy. Il permet de voyager comme au XXème siècle, et de découvrir les paysages magnifiques de la vallée de la Dordogne.

L’histoire de Martel

Martel est née d’une convergence de routes, au croisement d’un axe antique Nord-Sud et d’un axe Est-Ouest. Sa position géographique lui permit de devenir une cité marchande dès le XIIème siècle. Elle fut ensuite une étape importante sur la route du pèlerinage vers Rocamadour. Au fil des siècles, elle perdit toutefois de son attrait, mais retrouva une seconde période de gloire au XIXème siècle grâce au commerce de la truffe.

Emprunter le train du chemin de fer du Haut Quercy

Le chemin de fer du Haut Quercy part de Martel et va jusqu’à Saint-Denis-les-Martel. Le voyage, long de 13 kilomètres, dure une heure aller-retour. Il emprunte un chemin passant sur une corniche de 80 mètres de haut où l’on pourra découvrir la vallée de la Dordogne.

Le train circule sur une ancienne ligne ferroviaire qui circulait de Bordeaux à Aurillac. Cette portion de ligne fut construite entre 1880 et 1884 puis fut mise en service en 1889. Déferrée en 1917 pour des besoins liés à la Première Guerre mondiale, la ligne fut reconstruite en 1919 avec du rail américain. Elle servit ensuite à l’expédition des truffes du marché de Martel. On donna alors au train qui y circulait le nom de « Truffadou ». Inexploitée depuis 1980, elle reprit du service 17 ans plus tard à l’initiative d’un groupe de passionnés. 

Infos pratiques
Le train passe régulièrement entre le 11 juillet et le 31 août les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis et dimanches à 11h, 14h30 et 16h ainsi que les samedis à 14h30. Il est tiré par une locomotive à vapeur (il peut aussi l’être parfois par une locomotive à diesel). Le prix du train vapeur est de 10,50€ par adulte, 6,50€ pour les enfants de 4 à 11 ans et gratuit pour les enfants de moins de 4 ans.
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Idées de visites à Martel

La ville compte de nombreux monuments et bâtiments dignes d’intérêt parmi lesquels les 7 tours qui ont donné sur surnom à la ville. En voici la liste :

  • L’hôtel Mirandol avec sa tour carrée construite au XVème siècle ;
  • L’hôtel Verges de Ferron avec sa tour ronde ;
  • La maison Fabri, un hôtel particulier dont la majorité de la construction remonte au XVIème, et sa tour ronde ;
  • Le couvent des Cordeliers et sa tour carrée ;
  • La tour Tournemire, ou tour carrée, ancienne tour de guet et prison ;
  • Le clocher de l’église Saint-Maur de Martel de forme octogonale ;
  • Le beffroi de l’hôtel (ou palais) de la Raymondie, un hôtel particulier dont la plus grande partie de la construction remonte à la fin du XVIIème. Le bâtiment abrite au 1er étage le musée d’Uxellodunum, qui contient des collections d’objets protohistoriques et gallo-romains.

Mais Martel c’est aussi sa place du marché que de nombreuses tours et autres anciens bâtiments bordent. Comme son nom le laisse supposer, c’est ici que le marché se tient tous les mercredis et les samedis matin et les bals tous les mercredis soir en juillet et en août.

Au centre de la place se trouve la halle du XVIIIème siècle avec ses 14 piliers massifs supportant une belle charpente. De là partent de nombreuses ruelles médiévales sinueuses.

Déborder en Périgord Noir

Non loin de la vallée de la Dordogne, se trouve le Périgord Noir, connu pour ses spécialités gastronomiques, ses villages de caractère, ses châteaux et ses sites préhistoriques. Voici quelques idées de découvertes : 

  • Sarlat, la capitale périgourdine, où l’on dégustera du foie gras, des cuisses de canard confites, des spécialités aux noix ou encore du rocamadour ;
  • La vallée de la Vézère, surnommée la vallée de l’homme, en raison de la présence de ses nombreux sites préhistoriques (grottes de Lascaux, site des Eyzies, village de la madeleine…) ;
  • Les châteaux médiévaux, où se déroulèrent des batailles lors de la guerre de Cent Ans, ou encore ceux de la Renaissance, bien plus agréables à vivre ;
  • Les jardins comme ceux de Marqueyssac, Erygnac, Limeul, Losse ou Planbuisson… ;
  • Les villages au relief contrasté, pour certains construits à flanc de falaises, aux pierres apparentes, aux toits recouverts d’ardoises et aux ruelles sinueuses, comme Domme, Castelnaud-la-Chapelle, La Roque-Gageac, Beynac-et-Cazenac…

Visiter la vallée de la Dordogne : la plan

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